Episode 1 – Millésime 2024 : l’incomparable

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté »  

Winston Churchill. 

 

 

 Notre équipe de dégustation rentre de la semaine des Primeurs à Bordeaux et a toutes les raisons d’être optimiste :  les difficultés n’ont pas épargné le nouveau millésime. Même si la chaleur et la sécheresse de l’été – notamment au moment de la véraison- ont ravivé les espoirs, l’hiver pluvieux, quelques gelées printanières et la venue du mildiou en mai ont particulièrement compliqué le travail des vignerons.  

Mais alors en quoi peut-on se réjouir et pourquoi notre équipe d’experts est-elle rentrée de Bordeaux avec le sourire ?  

D’abord, parce que nous y avons dégusté de très bons vins. Du 14 au 17 avril à Bordeaux, nous avons découvert des blancs aromatiques d’une agréable fraîcheur, d’un très bel équilibre, des rouges frais et fruités, des vins certes moins taniques qu’en 2022 mais compensés par un goût très présent et qui s’accompagnent surtout d’une promesse de plaisir immédiat. L’intensité aromatique perçue au nez se confirme en bouche et nous ne nous attendions pas vraiment à ce niveau de qualité.  

Il faut dire que ce millésime n’a absolument rien en commun avec les millésimes pluvieux du passé. « Incomparable », c’est le mot qui est venu sur toutes les lèvres lors de notre dégustation, car malgré la pluviométrie abondante, le millésime surprend et séduit. Nulle magie à cela, tout le mérite revient aux choix effectués par certains vignerons, à leur expertise, leur réactivité. Des techniques viticoles de plus en plus performantes, une vigilance constante face aux pressions sanitaires, une gestion parcellaire fine et un tri exigeant permettent aujourd’hui de tirer le meilleur parti de ces défis climatiques. 

Enfin, le millésime 2024 devrait parfaitement illustrer la raison d’être des primeurs  et ce qui fait depuis l’origine tout leur intérêt : acheter des vins recherchés et des crus d’exception en cours d’élevage, à un tarif inférieur à celui qu’ils atteindront une fois mis en bouteille.  

Avec un marché international actuellement perturbé, les baisses de prix amorcées ces dernières années devraient s’avérer plus importantes encore. Dans ce contexte, s’offrir des vins inaccessibles en qualité à des prix accessibles redeviendrait enfin possible. Une intuition que nous partageons très fortement chez Cuvelier & Fauvarque et qui procure tout son sens à cette campagne des primeurs.  

Nous serons vite fixés : les sorties vont se faire rapidement et plus tôt qu’habituellement. Soyez à l’écoute des opportunités et n’hésitez pas à vous inscrire aux alertes pour être les premiers informés.  Pontet Canet devrait ouvrir le bal dès cette semaine, suivi de Lafitte Rothschild le 29 et d’Angélus le 30 avril. 

Avec ce nouveau millésime s’ouvre le début d’une aventure, inédite et incomparable. Nous sommes heureux que vous en fassiez partie. 

marie.dupire
marie.dupire

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