Episode 3 – Côté rive gauche
« La vie m’a appris que si l’on n’attend rien, tout devient surprise » Douglas Kennedy
On ne s’attendait pas à découvrir des merveilles et pourtant…
Avec le climat qui a mis à rude épreuve les vignerons sur l’ensemble des appellations, le millésime 2024 a finalement apporté d’excellentes surprises, que nous vous invitons à déguster lors de l’évènement Primovino les 11 et 12 juin prochains. (Inscription ici )
Et si nous commencions par les meilleures ?
Sauternes est l’une des appellations qui tire le meilleur parti de ce millésime en raison de sa précocité. Les vins sont aromatiques et frais, de petit rendement mais de grande qualité en vertu d’un tri exigeant.
Le millésime 2024 marque également dans les Graves la réussite des blancs, avec un équilibre entre fraîcheur, volume en bouche et arômes. Les sémillons apportent une belle minéralité, et les sauvignons des notes d’agrumes. Les rouges ont nécessité davantage d’attention car les terroirs ont été sensibles à l’abondance des précipitations et la maturité des baies plus difficile à appréhender. Les rendements sont bas mais les vins présentent de beaux arômes, de la rondeur et une formidable sucrosité. La qualité des merlots, des malbecs et des cabernets s‘est révélée bien au-delà des attentes.
A Pessac-Léognan, si le gel de printemps a inquiété les vignerons, la chaleur de l’été au moment de la véraison les a rassurés. Comme pour toutes les autres appellations, le climat les a mis à rude épreuve mais les sols drainants de Pessac ont préservé la vigne des méfaits de la pluie. Pour trouver les pépites parmi les vins rouges il faut savoir se frayer un chemin, mais grâce aux techniques de pointe et à l’exigence des vignerons dans le tri des raisins, nous avons eu de très belles surprises avec des vins équilibrés, gourmands et fruités. Les blancs sont particulièrement aromatiques, onctueux, avec une belle acidité. Les terroirs précoces de Pessac ont permis de respecter le cycle de la vigne.
Dans le Médoc, les vignerons qui ont pris le risque de vendanger à maturité malgré l’apparition précoce du botrytis ont été récompensés. Les vins sont réussis, se distinguant par la fraîcheur et la finesse des tanins.
Le millésime 2024 est surprenant, c’est un millésime plaisir, instantané et immédiat.
Nous vous invitons à en faire l’expérience lors de l’évènement Primovino et serons heureux de vous guider dans vos choix.
Episode 2 – Un millésime dans l’air du temps
« Rien n’a plus de valeur qu’aujourd’hui » Goethe
Le millésime 2024 répond à une aspiration résolument contemporaine, celle d’une émotion immédiate, sans promesse différée ni horizon lointain. Aujourd’hui, on veut sentir, ressentir, goûter, vivre sans attendre et le hasard fait bien les choses car le nouveau millésime s’inscrit parfaitement dans cette philosophie : il procure un plaisir sans délai, ici et maintenant.
La dixième édition de Primovino est imminente et les inscriptions déjà possibles en cliquant ici. Dans quelques semaines à peine, les 11 et 12 juin prochains, vous pourrez déguster plus de cinquante grands crus du nouveau millésime en présence des vignerons et directeurs de châteaux. Un moment suspendu d’échanges et de partages à Lompret et l’occasion sans doute de vous laisser surprendre et séduire par le millésime comme nous l’avons été.
Homogène en blanc, avec d’excellents vins ciselés et expressifs, étonnants de fruit et de fraîcheur ; plus hétérogène en rouge, le nouveau millésime se caractérise par sa modernité, avec une fraîcheur, une rondeur et un fruité compensant le manque relatif de puissance. Équilibrés, élégants, les vins s’apprécient dès leur jeunesse et correspondent parfaitement aux envies actuelles.
De petits volumes certes mais la qualité est bien présente et les prix attractifs. Car la baisse que nous avions pressentie se confirme avec, à titre d’exemple, la sortie du Château Pontet-Canet, 5ème Grand Cru Classé Pauillac à 84 € TTC (- 10% versus 2023), Lafite Rothschild à 403 € TTC (-30%), Château Angelus à 252 € TTC (- 30%), ou encore le Château Branaire-Ducru, 4ème Grand Cru Classé de Saint-Julien à 37 € TTC (- 20%). Ils amorcent le ton de ces Primeurs 2024.
Restez en lien avec nous, tout va aller très vite dans cette campagne. De la rive droite à la rive gauche, nous vous partagerons notre analyse sur les différentes appellations et les terroirs les plus réussis de ce millésime.
Episode 1 – Millésime 2024 : l’incomparable
« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté »
Winston Churchill.
Notre équipe de dégustation rentre de la semaine des Primeurs à Bordeaux et a toutes les raisons d’être optimiste : les difficultés n’ont pas épargné le nouveau millésime. Même si la chaleur et la sécheresse de l’été – notamment au moment de la véraison- ont ravivé les espoirs, l’hiver pluvieux, quelques gelées printanières et la venue du mildiou en mai ont particulièrement compliqué le travail des vignerons.
Mais alors en quoi peut-on se réjouir et pourquoi notre équipe d’experts est-elle rentrée de Bordeaux avec le sourire ?
D’abord, parce que nous y avons dégusté de très bons vins. Du 14 au 17 avril à Bordeaux, nous avons découvert des blancs aromatiques d’une agréable fraîcheur, d’un très bel équilibre, des rouges frais et fruités, des vins certes moins taniques qu’en 2022 mais compensés par un goût très présent et qui s’accompagnent surtout d’une promesse de plaisir immédiat. L’intensité aromatique perçue au nez se confirme en bouche et nous ne nous attendions pas vraiment à ce niveau de qualité.
Il faut dire que ce millésime n’a absolument rien en commun avec les millésimes pluvieux du passé. « Incomparable », c’est le mot qui est venu sur toutes les lèvres lors de notre dégustation, car malgré la pluviométrie abondante, le millésime surprend et séduit. Nulle magie à cela, tout le mérite revient aux choix effectués par certains vignerons, à leur expertise, leur réactivité. Des techniques viticoles de plus en plus performantes, une vigilance constante face aux pressions sanitaires, une gestion parcellaire fine et un tri exigeant permettent aujourd’hui de tirer le meilleur parti de ces défis climatiques.
Enfin, le millésime 2024 devrait parfaitement illustrer la raison d’être des primeurs et ce qui fait depuis l’origine tout leur intérêt : acheter des vins recherchés et des crus d’exception en cours d’élevage, à un tarif inférieur à celui qu’ils atteindront une fois mis en bouteille.
Avec un marché international actuellement perturbé, les baisses de prix amorcées ces dernières années devraient s’avérer plus importantes encore. Dans ce contexte, s’offrir des vins inaccessibles en qualité à des prix accessibles redeviendrait enfin possible. Une intuition que nous partageons très fortement chez Cuvelier & Fauvarque et qui procure tout son sens à cette campagne des primeurs.
Nous serons vite fixés : les sorties vont se faire rapidement et plus tôt qu’habituellement. Soyez à l’écoute des opportunités et n’hésitez pas à vous inscrire aux alertes pour être les premiers informés. Pontet Canet devrait ouvrir le bal dès cette semaine, suivi de Lafitte Rothschild le 29 et d’Angélus le 30 avril.
Avec ce nouveau millésime s’ouvre le début d’une aventure, inédite et incomparable. Nous sommes heureux que vous en fassiez partie.