Château Lagrange Grand Cru Classé de Saint-Julien

Château Lagrange

Son histoire

La notoriété du Château s’acquière au cours du 18ème siècle grâce à ses propriétaires, la Famille de Branne qui contribue à son rayonnement. Plus tard, au début du 20ème siècle, le château fait face à une période difficile tant au niveau économique que climatique. A cette période, il appartient au groupe Japonais Suntary qui apporte les financements nécessaires à l’importante rénovation de celui-ci. Après plus de 20 années de travaille, le château Lagrange retrouve la plénitude et la reconnaissance de ses paires. C’est en 1785 que l’Ambassadeur des Etats Unis en France Thomas Jefferson classe Lagrange Second des 3ème Crus Classés.

 

 Son vignoble

Les vignes du château Lagrange sont orientées Nord-Sud et se situes en totalité sur l’appellation Saint-Julien. Le vignoble est réparti sur 118 hectares sur deux croupes de graves d’origine « Grunziennes » qui sont accompagnées soit de sable, soit d’argile ferrugineuse. L’encépagement du grand cru se fait essentiellement en cépages rouges et se compose de 65% de Cabernet Sauvignon, 28% de Merlot et 7% de Petit verdot.

 

Ses vins

Les vendanges se font manuellement afin de trier les meilleures grappes et de respecter leur intégrité jusqu’au cuvier. La vinification est conduite dans 92 cuves en inox thermorégulées qui ont une capacité de 66 à 220 hl, avec une durée de cuvaison de 15 à 20 jours. L’élevage se fait ensuite en barriques bordelaises de chêne (60% neuves pour le Grand Vin) pour une durée de 21 mois pour le château Lagrange. Tout ceci afin de donner naissance à des vins racés, élégants et éclatants, dans la lignée des grands Saint-Julien. Le second vin du domaine est le Fiefs de Lagrange.

Chais-château-lagrange

Millésime coup de coeur : Château Lagrange 2010

Commentaire Jean-Marc Quarin : 17/20 – 94/100

« L’élevage a bien digéré une expression plus extraite que d’habitude. Il en reste une présence baroque très plaisante en milieu de bouche, un caractère plein avec du moelleux, de la complexité en finale. Un équilibre entre parfums, dynamique du déroulé et crémeux de la texture. Une très belle bouteille qui témoigne de l’envie de Bruno Eynard de sortir des positions parfois trop prudentes des vinificateurs bordelais, de s’engager plus pour faire monter Lagrange. A suivre. »

 

 

Thomas M
Thomas M
Thomas M
Thomas M

Laisser un commentaire